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Paris en Trois Parfums

Novembre 17, 2021

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Depuis trois ans, j’eus la chance de pouvoir dire que la ville de Paris fait partie de ma vie. Je la connais en tant qu'invité, en tant que vacancier et, enfin, en tant que Parisien.

 

  • De juillet - août 2018, j'étudiai à Paris pendant un mois et demi. 

  • De septembre 2019 - avril 2020, je travaillai à Brest, en Bretagne, mais je fis de fréquents voyages à Paris. 

  • Depuis septembre 2020 - le présent, je fais un master à Paris. Ainsi, j'ai un logement de longue durée à Paris.

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Paris, la ville lumière

Juillet – août 2018 

     Je me souviens de mes sentiments anxieux lorsque j’arrivai à Paris pour étudier à l'étranger. Je parlais avec mon ami de la taille de Paris. Même si Paris semble plus petite que les autres capitales européennes, je n'étais pas habituée à vivre au cœur d'une capitale européenne.

 

     De plus, Paris en plein été est une bête qui effraie tout introverti. Il suffit de prendre le métro à l'heure de pointe pour savoir à quel point la foule peut ressembler à une grosse vague capable de vous noyer. À ce moment-là, j'étais habitué à la nature sauvage du nord de la Floride. Les grands pins sombres qui sont comme les gardiens de la nature, la mer avec sa brise salée et ces nuits tranquilles où on peut regarder les étoiles et la lune autour d'un feu de camp chaleureux avec quelques marshmallows

   

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Je lui essayais d'expliquer mes sentiments absurdes avec une analogie tout aussi absurde. Je lui dis : « Je pense que Paris soit comme la belle fille de l'école. Et Montréal est comme « la fille d’à côté. » Paris, c'est trop. Pour mieux étudier le français, on aurait peut-être dû chercher un programme dans une ville en Québec, en Louisiane ou en Belgique. » La vérité, c'est que c’étaient mes doutes, mes peurs, ma naïveté et mon côté enfantin. En ce temps-là, je ne comprenais pas très bien la langue française. Je suppose que ce soitl'une des raisons pour lesquelles je craignais de passer du temps à Paris. Et je suppose que ce soit une des raisons pour lesquelles je voyais Paris comme un objet insurmontable.

 

     Dans le cadre de ce programme pour étudier à l’étranger, j’allai à Paris avec mes camarades de classe de l’université de l’état de Floride (Florida State University / F.S.U.). Nous avons séjourné à la Cité Universitaire de Paris dans le 14e arrondissement de Paris. 

 

     Même si je voyageai avec mes camarades de classe, même si j'étais proche d'autres Américains, même si j'avais des amis, je passai la plupart de mon temps seule avec moi-même. Je me promenais dans les beaux jardins de la cité, dans le parc Montsouris (qui se sent plus anglais et moins français) et sur les boulevards et avenues du 14e. C'était un été chaud et même le petit poids de mon appareil photo commençait à être un lourd fardeau. Je passai beaucoup de temps à marcher seule en prenant des photos, en écoutant de la musique ou en réfléchissant à mes leçons sur la langue française, la France et les Français.

 

     Dans le 14e arrondissement de Paris, il y a un endroit où, lorsque le soleil se couche, il travers les bâtiments, c'est magnifique. C'est tout ce dont on rêve quand on pense à Paris. La lumière orange brûlante est brillante contre les bâtiments couleur miel, c'est à couper le souffle.

   

 

 

 

 

 

     J'eus la chance d'être à Paris quand la France gagna la coupe du monde. Même dans le paisible 14earrondissement de Paris, il y avait de grandes célébrations. Je n'aime pas le football, mais voir les Français fêtent ensemble était agréable, amusant et cool. Je me sentais plus comme un spectateur que comme un participant, mais cela ne me dérangeait pas. Pour la plupart, c'est ce que je préfère. Avec mon appareil photo, j'étais heureux de faire partie de la soirée d'une certaine manière. 

     

     Il est impossible d'aller à Paris et de ne pas visiter la tour Eiffel. Le dernier jour de notre séjour, un petit groupe d'amis et moi allâmes à la tour Eiffel. Nous passâmes la soirée ensemble. C'était la première nuit où nous devions porter une veste, un pull, ou au moins une écharpe. Après un été chaud, nous pûmes sentir les premiers vents d'automne. Même s'il restait encore du temps avant son arrivée, les doigts froids et amers de l'automne sont longs et nous savions que notre été à Paris touchait à sa fin. Au moins je le savais. 

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La nature sauvage du nord de la Floride :

Je fis mon diplôme universitaire dans le nord de la Floride. 

Pendant quatre ans, j’étais plus habituer à la nature qu’à la grande ville. 

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Paris, comme un rêve.

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Les célébrations à la place Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement de Paris.

Septembre 2019 – avril 2020 

     Pendant sept mois, je vécus à Brest, en Bretagne et je travaillai comme assistante d'un professeur d'anglais. Cela faisait partie d'un programme qui s’appelle T.A.P.I.F. (Teaching Assistant Program in France). C'était l'une des expériences les plus cool de ma vie.

 

     Beaucoup de candidats veulent aller à Paris. Je voulais aller à Paris aussi, mais j’entendis dire que le poste à Paris est très recherché. Il serait donc préférable de postuler dans une autre région. J'aime la mer, la côte sauvage et les vagues qui s'écrasent sur la côte. J'aime la pluie, le terrain rocheux et les champs sauvages regorgeant de verdure et de fleurs sauvages éclatantes comme les champs en Angleterre. Mon choix de postuler en Bretagne a donc été simple. De cette façon, je pus connaître une autre facette de la France. Je n’entendis jamais parler de Brest, Quimper, Roscoff, etc. Mais maintenant j'adore tout le Bretagne.

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Et je pourrais vivre Paris comme un résident français, comme les « Provençaux. » Parfois, je devais passer la nuit à cause d'une escale, mais parfois, je passais simplement des jours de vacances à Paris. Un des grands bénéfices du travail d’assistant prof d’anglais était qu’il y a beaucoup de jours de vacances. Et chaque fois que je voyageais, je m'arrêtais à Paris. Je commençai à bien connaître les gares comme la Gare Montparnasse, la Gare du Nord, la Gare de Lyon. Et je commençai à bien connaître les rues souterraines du métro qui les relient.

 

     Il y a un sentiment différent d'arriver à Paris en train pour y passer de courtes vacances plutôt que d'y rester pour un long séjour. Il y a un sentiment différent lorsqu’on arrive à Paris en train et que on sait qu’on n'y sera que pour quelques jours. Pas pour l'école ou le travail, mais pour les vacances. C'est plus palpitant qu'on ne voudrait peut-être l'admettre.

 

     Mes meilleurs souvenirs sont deux concerts auxquels j’allai. 

     En novembre 2019, je vis l'artiste de musique électronique Flume. Je le vis à La Villette.

     En février 2020, je vis le groupe de rock Pvris. Je les vis au moulin rouge. 

     Les deux artistes étaient formidables, mais j'aurai toujours une préférence pour le genre rock. Pvris étaient électriques. Pendant près de deux heures, ils se connectèrent vraiment avec le public. 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     Le plus amusant, c'est que je ne prévis pas de les voir. J'avais prévu de voir Lana Del Rey, mais son concert annula. Je cherchais donc des événements le même week-end et j’achetai les billets le soir même du concert. Et c'est l'un des meilleurs avantages de Paris, toutes sortes de spectacles sont disponibles tous les week-ends et parfois en semaine aussi. Même si j'aime la Bretagne, je n'y vis jamais de concerts. Les concerts là-bas n'étaient pas mon genre de musique. Mais à Paris, je pouvais trouver n'importe quel type de concert/spectacle qui m’intéresse vraiment.  

 

     Quand je partais pour ces petites vacances à Paris, je marchais parfois dans les mêmes rues qu'avant. Parfois, je pensais à mes amis d'avant (de l’état de la floride). Même s'ils me manquaient, je savais que je grandissais en tant que personne. Je commençai à m'habituer à Paris et en France. 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

     D'un moment à l'autre, je ne me sentais plus comme un touriste. J'avais l'habitude d'être à l'extérieur en regardant à l'intérieur. À cette époque, j'étais à la fois l'outsider et quelqu'un de l'intérieur. C’était un peu comme Nick Carraway dans Gatsby le Magnifique, « J’étais à la fois dedans et dehors, enchanté et repoussé par l’inépuisable diversité de la vie. » 

 

     À ce moment-là, je pensais déjà à l'idée de faire un master. Je voulais faire un master en littérature anglais, alors je me dis naturellement que j'allais soit aller au Royaume-Uni, soit retourner aux États-Unis. À ma grande surprise, je trouvai un programme à Paris. Je commençai à rêver d'une année à Paris. J'avais hâte d'y être. Je pensais qu’après que je termine mon travail d'assistante de professeur d'anglais à Brest je déménagerais à Paris.

 

     Malheureusement, c'est à cette époque que le Covid-19 commençai à se répandre en Europe. Les grandes vagues de personnes dans les métros, les gares et les aéroports redevinrent un cauchemar pour moi, non pas à cause de mes sentiments d'introverti, mais à cause de quelque chose d'autre… quelque chose de bien plus dangereux…

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Brest a un charme particulier.

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Pvris à Paris 02/20

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Les mêmes rues que j'avais l'habitude de parcourir

Septembre 2020 –  novembre 2021 (le présent)

     Lorsque j’arrivai à Paris pour étudier, j’eus la chance de trouver un logement à la cité internationale universitaire de Paris. C'était un peu amusant, car j'y avais déjà séjourné en 2018 (avec l’université de l’état de la Floride). Le chemin de l'aéroport au 14e arrondissement était donc un chemin que je connaissais déjà. Il y avait moins de gens dans le RER B. Et du monde caché en masques et restant à distance les uns des autres changèrent le caractère de Paris la ville lumière.Tout semblait un peu plus calme, un peu plus tranquille, mais en même temps, la pandémie ne permettait jamais de se sentir à l'aise. Néanmoins, j'étais arrivé à Paris pour étudier pendant une année entière.

 

     J'ai marché dans les mêmes endroits qu'avant. Je marchai dans les mêmes jardins de la Cité Internationale, dans le même Parc Montsouris, dans le même Boulevard Jourdan. Je marchai à côté du tramway. J'entendis l'arrivée du RER B. Je regardai le spectacle de la Porte d'Orléans. Mais cette fois, j'avais moins de peur et moins d'anxiété. Je me sentis plus calme et peut-être un peu comme un « expatrié. » Même si mon français n'était pas parfait, je ne craignais plus de parler aux autres. Et je comprenais mieux le français. Paris et la langue française n'étaient plus la grande et belle bête qui m'avait fait peur il y a des années.

 

     Je commençais à m'habituer au 14e arrondissement. Le même lion de Belfort où les Parisiens célébrèrent la Coupe du monde il y a quelques années, devenais pour moi un gardien. Au-delà de lui, je sors de ma zone de confort. À l'inverse, quand je le vois, je sais que je suis près de chez moi.

 

         L'expression " chez soi " est importante. Lorsque je passai environ un mois à Paris pour étudier à l'étranger en 2018, je ne disais jamais que Paris et mon logement étaient « chez moi. » Quand je travaillais en Bretagne, je ne dis jamais que Paris est « chez moi, » évidemment. Quand même, je ne disais jamais que Brest était « chez moi. » Mais finalement, je pourrais dire que Paris se sent un peu comme « chez moi. » Je me rendis compte que parfois j'explique à ma mère au téléphone que je suis sur le chemin de « chez moi. » Parfois, j'écrivais à un ami que je rentre « chez moi » tout de suite. Parfois, je disais à un camarade de classe que je ne suis pas « chez moi » en ce moment, mais que je lui donnerais les notes quand j'y serai.

 

     En 2018 je quittai Paris en moitié d’août. En 2020, je retournai au début de septembre. Je revinspresque au même moment que je partis, sauf que deux ans s'étaient écoulés. Je fus accueillie par l'arrivée de l'automne. Cette fois, l'automne n'était pas si menaçant et ne signifiait pas la fin de mon séjour en France, mais le début.

 

     Il est facile de dire que Paris en automne n'est pas aussi beau qu'en été. C'est vrai qu'il pleut, qu'il y a des nuages, qu'il fait froid, que le ciel s'assombrit plus tôt... mais ce n'est pas si mal. Il y a des beautés dans les choses un peu tristes aussi. Je trouvai Paris en automne aussi beau qu'en été. Une des plus belles choses de Paris dont je n'entends pas souvent parler, ce sont les arbres aux feuilles dorées.

Le nord-est des États-Unis et L’Angleterre (comme Boston, New York, Londres) ont de beaux feuillages des rouges pomme, des oranges auburn, des marrons toastés et des touches de verts persistants.

Mais Paris, avec ses vieux bâtiments couleur miel, ses lampadaires couleur coucher de soleil et les feuilles fanées des arbres dorés, est également spécial, enchanteur et romantique pendant l'automne. 

     

 

 

 

     Tous les jours, je pourrais me demander si j'ai envie de passer la journée à Montmartre, ou au jardin du Luxembourg, ou à l'Île de la Cité. Tous les week-ends, je pourrais me demander si j'aimerai passer une journée à Versailles, ou à Giverny, ou à Deauville. Mais je pourrais aussi me demander si je préfère passer la nuit à l'intérieur plutôt que de sortir.  

     À mon avis, ces jours de farniente sont essentiels pour se sentir chez soi. Ces jours où vous avez envie de ne rien faire sont un luxe. Ces jours où l'on a envie de ne rien faire d'autre que de s'allonger sur le canapé toute la journée sans se soucier de manquer quelque chose sont la preuve que l'on se sent vraiment chez soi ou non. Pour savoir si l'on vit vraiment quelque part et si l'on peut s'y sentir chez soi, il faut pouvoir y passer une nuit et se sentir bien, comme si l'on ne perdait pas de temps. Comme si vous ne manquiez de rien, car tout ne disparaîtra pas, tout sera là plus tard pour vous.

     Si vous êtes à l'aise pour passer un samedi soir à la boulangerie pour une baguette (et prier pour qu'il y ait encore des traditions) et peut-être prendre un verre au bar local ne pas trop loin de chez vous, ou simplement rentrer chez vous, alors je pense que vous puissiez dire que vous vous sentez vraiment chez soi.

     Néanmoins, si vous aviez besoin d'un programme pour la nuit, il y aurait toujours l'arrêt Trocadéro. Et la tour Eiffel, avec ses lumières brillantes, sera toujours là pour vous - que vous soyez touriste, vacancier, ou parisien. 
 

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Paris en automne

Les arbres dorés de Paris

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Paris, la ville lumière

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Miguel is a writer, editor, photographer, videographer, and content creator. He has had an interest in literature ever since a young age and has developed a passion for visual storytelling over the years. He is fluent in English & Spanish, proficient in French, and learning Japanese. Recently, he graduated from the Columbia Publishing Course, Oxford. Prior to that he obtained his Master of Arts degree in Literature from The University of Kent Paris.

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